# Culture & Loisirs

Le What Dance Can Do project (a)mène la danse

Publié le 9 mars 2023 à 23h00

L'étoile Léonore Baulac donnant des cours au Kenya
L'étoile Léonore Baulac donnant des cours au Kenya

Association franco-suisse, le What Dance Can Do Project (WDCD) propose d’initier et de former des jeunes défavorisés, malades ou isolés à la danse classique et contemporaine à travers le monde. Un projet plein de grâce qui réunit les personnes autour de cet art communicatif.

« La danse est pour tout le monde. Je crois que la danse vient du peuple et qu'elle doit toujours être rendue au peuple », disait le célèbre chorégraphe américain Alvin Ailey. Comme la musique, la danse est un moyen d’expression universel tout autant qu’une célébration. Depuis 2018, l’association à but non lucratif What Dance Can Do (Ce que peut faire la danse) finance des programmes et des spectacles de danse pour les enfants et les jeunes adultes rendus vulnérables par la maladie ou l'extrême pauvreté, de la France à la Nouvelle-Zélande en passant par le Kenya. 

Selon sa fondatrice et directrice Aurélia Sellier, le projet « est né de la conviction que la danse peut changer des vies. Et que davantage de personnes devraient la connaître. La danse est responsabilisante à bien des égards, elle peut jouer un rôle actif dans la conduite d'un changement positif au niveau individuel, communautaire et social. Les programmes de danse ne sont pas un coût ; ils sont un investissement dans l'avenir de l'humanité ». 

Les étoiles ambassadrices

En partenariat avec des danseurs de renom, comme Dorothée Gilbert, Hugo Marchand de l’Opéra de Paris ou Francesca Hayward du Royal Ballet de Londres, devenus ambassadeurs de l’initiative, l’association est convaincue que la danse est porteuse de valeurs fortes et de bienfaits sur la mobilité et le développement du cerveau de chacun, et ce dès le plus jeune âge. Une étude menée par l'université de Californie (UCLA) montre que l'observation et la pratique de la danse déclenchent les mêmes changements liés à l'apprentissage, impliquant que la danse et l'observation de la danse ont un impact positif sur le cerveau. En plus de favoriser le développement mental et physique de ces jeunes, il s’agit également de promouvoir la danse à travers le partage des histoires des danseurs, dont la vie a été influencée par l’art et leurs rapports à leur public, à la société et aux défis du monde d'aujourd'hui.

Le projet propose d’organiser des échanges et des stages entre des jeunes danseurs de communautés défavorisées à travers le monde, le projet WDCD a lié de nombreux partenariats avec des hôpitaux pour enfants, comme l’Hôpital Necker de Paris, où huit événements ont été organisés entre 2018 et 2021. Les danseurs se produisent et rencontrent les jeunes patients, leurs parents et une partie du personnel médical, grâce à l'équipe des événements culturels de l'hôpital. Une initiative forte et porteuse de sens : favoriser l’épanouissement, l’insertion et l’émancipation des plus fragiles mais surtout construire un monde plus inclusif.

Autrice : Carla P

Crédit Photo : Selina Meier

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