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Carnets vintage : le scrapbooking fait sa rentrée

Publié le 6 octobre 2025 à 09h55

Sur une table, des photos étalées, des stylos, une pare de ciseaux, du scotch et un cahier prêt à être rempli
Sur une table, des photos étalées, des stylos, une pare de ciseaux, du scotch et un cahier prêt à être rempli

Loin des applis de retouche photo et de leurs filtres instantanés, le scrapbooking vintage offre un luxe rare : le temps. Celui de découper, coller, plier, expérimenter, et donner vie à un objet unique, chargé de vos histoires.

Entre deux valises à peine défaites, c’est l’heure d’un petit rituel automnal : trier ses souvenirs. Et si au lieu de laisser vos photos argentiques et vos petits trésors de vacances dormir dans un dossier, vous les faisiez vivre dans un carnet ? C’est le grand retour du scrapbooking, et de nombreux adeptes chinent de quoi donner du relief à leurs souvenirs imprimés.

Une histoire de récup’ et de créativité

Le scrapbooking, c’est l’art de transformer un simple carnet en machine à remonter le temps. Photos, tickets de train, feuilles séchées, coupures de journaux : tout se colle, tout s’assemble, tout se raconte. À l’origine, cette pratique était déjà une façon d’archiver les petites choses du quotidien avec trois fois rien. Aujourd’hui, et notamment sur TikTok, elle séduit une nouvelle génération en quête d’objets tangibles, de gestes lents et de papiers qui sentent un peu la poussière.

Sur les sites de revente, les chineurs trouvent un terrain de jeu infini : des cahiers d’écoliers patinés par le temps, des buvards illustrés, des papiers à lettres ornés de calligraphies d’époque… Autant de matières premières idéales pour donner du relief et une âme unique à vos carnets.

Techniques secrètes pour pages stylées

Pas besoin d’être un as des travaux manuels pour se lancer. Le scrapbooking, c’est un terrain de jeu pour les bidouilleurs et les curieux. Quelques techniques phares suffisent à transformer une page banale en petit chef-d’œuvre :

  • Le serendipity : assembler des chutes de papier pour créer un patchwork coloré.
  • Le tag : détourner l’esprit du graffiti pour signer ou ponctuer ses pages, ou bien créer sa propre police pour créer un effet de cohérence dans la titraille de son carnet.
  • L’iris folding : plier des bandes de papier pour former des motifs en relief hypnotiques, comme dans les livres d’enfant.
  • Le spirella : jouer avec du fil autour de formes découpées pour un effet graphique inattendu.

Même si ces techniques fondent le béaba du scrapbooking, ce ne sont pas les seules. Le mieux ? Mélanger plusieurs pratiques entre elles et, surtout, faire ce qui vous passe par la tête. Une chute de vieux cahier d’écolier devient le fond parfait pour un iris folding. Un fil de laine récupéré d’un tricot oublié trouve une nouvelle vie dans un spirella. Mais la règle, c’est qu’il n’y en a pas.

À l’ère du cloud, rien de plus moderne finalement que de redonner une place physique à ses souvenirs. Un carnet chiné, quelques trouvailles en papeterie ancienne, un peu de patience… Vous aurez en main un album de vacances qui ne ressemble à aucun autre.

Auteur : Marin TDM

Crédit photo : Jorge Aguado Martin / iStock

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