# Économie

L’autonomie énergétique, le futur de l’habitat ?

Publié le 15 février 2024 à 23h00

Deux femmes dans un jardin autosuffisant
Deux femmes dans un jardin autosuffisant

Devenir autonome énergétiquement pourrait apparaître comme une réponse. à l’inflation. A la fois économique et écologique, c'est devenu une réalité pour de nombreux Français. Coup de projecteur. 

L’inflation qui sévit ces derniers mois n’a pas épargné l’énergie. Après un bouclier énergétique en 2021, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé dimanche 21 janvier 2024, une augmentation des prix de l’électricité. Une nouvelle hausse qui remet sur le devant de la scène la question de l’autonomie énergétique, ce mode de vie qui consiste à produire soi-même son électricité.

Un virage déjà amorcé par de nombreux Français qui se sont lancés dans la construction de ces habitats totalement indépendants des réseaux traditionnels de distribution électrique. Une utopie rendue possible par le développement des énergies renouvelables, aujourd’hui accessible aux particuliers. Ces derniers minimisent également leur consommation d’énergie en utilisant des matériaux plus vertueux : une aubaine pour la planète !

L’autonomie énergétique, plus qu’un rêve

Nombreux sont donc celles et ceux qui se lancent dans la construction d'habitations autonomes. Les médias regorgent d'exemples, comme celui de Patrick Baronnet en Loire-Atlantique.  Cet homme et sa famille vivent en autonomie depuis plus de 20 ans. Pour ce faire, il a installé de nombreux panneaux photovoltaïques et une éolienne qui lui permettent de générer l’électricité dont il a besoin. 

En matière de chauffage, il existe aussi des solutions. Certains adeptes de la vie en autonomie énergétique optent par exemple pour un poêle à bois. Mais pour être efficace, il faut penser isolation : un couple interrogé par Le Télégramme précise avoir opté pour un matériau naturel : l’enduit chaux-chanvre. En effet, ce type de revêtement a pour propriété d’assainir les murs tout en faisant baisser leur taux d’humidité. Un dispositif qui permet d’améliorer les performances thermiques d’un habitat tout en étant respectueux de l’environnement.

L’isolation, la star de la rénovation énergétique

SI l’autonomie énergétique est plus facile à mettre en place lors de constructions nouvelles, il n’est jamais trop tard pour optimiser sa consommation. La clé ? L’isolation. A commencer par la toiture, qui représente une déperdition de 30 % d’énergie en moyenne. En effet, la chaleur ayant tendance à monter, elle s'échappe par les combles et est emmenée à l’extérieur par les courants d'air frais créés par les vents sur la toiture. Il peut ainsi être judicieux d’entamer une transition vers l’indépendance énergétique en commençant par le haut. Deuxième cause de déperdition énergétique : les murs, à hauteur de 25 %. Mais avant de penser à ce type de travaux lourds, il est conseillé de commencer par des projets moins longs comme le changement des fenêtres et des portes, responsables de 15 % des déperditions : il suffit parfois de refaire un joint pour gagner en isolation thermique ! 

Envie de vous lancer ? Rappelons que si ces travaux peuvent s’avérer coûteux, des aides gouvernementales sont mises en place pour limiter les passoires thermiques et favoriser l’isolation des logements.

Autrice : Flavie R

Crédit Photo : Vladimir Vladimirov

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