Plutôt que de craquer pour une barquette de crème glacée en plastique au supermarché, si on se régalait autrement ? L’été, c’est le moment idéal pour ressortir les bons vieux objets qui font du bruit, qui tournent, qui demandent un peu de temps et d’huile de coude… mais qui font de vraies merveilles. Petit tour d’horizon des possibles pour faire ses glaces soi-même.

Granités maison : la revanche des râpes à glace

Oubliez les granités ultra-sucrés fluo qu’on boit à la paille sur les plages bondées. Le vrai granité maison, c’est quelques ingrédients, un peu de glace pilée, et beaucoup de fraîcheur. Pour ça, rien de tel qu’un bon vieux broyeur manuel ou une râpe à glace d’époque. On en trouve facilement en seconde main, souvent d’origine italienne ou japonaise, et certaines sont de véritables petits bijoux rétro. Ajoutez du citron, de la pastèque, une infusion ou du sirop maison, et vous obtenez un dessert glacé qui en jette, sans plastique ni conservateurs.

Sorbetières vintage : une affaire de patience

Tourner la manivelle, attendre que la glace prenne, surveiller la texture… Il y a quelque chose de méditatif dans le fait de faire sa propre crème glacée. Les sorbetières d’hier, qu’elles soient à accumulateur de froid ou à glace et sel, sont souvent robustes, jolies et parfaitement fonctionnelles. On les chine en métal, en bois, parfois même en faïence, avec une esthétique qui en fait presque des objets de collection. L’occasion parfaite pour retrousser ses manches et renouer avec un vrai savoir-faire maison.

Moules à esquimaux : la méthode sans machine

Pas besoin de grande installation pour se lancer dans les glaces maison. Les moules à esquimaux font partie de ces objets simples qu’on adore redécouvrir. Des modèles colorés des années 70 aux formes minimalistes plus récentes, ils permettent toutes les fantaisies : purée de fruits, yaourt glacé, café frappé, eau de coco, reste de smoothie… Tout y passe. L’activité est parfaite pour occuper un après-midi avec des enfants. Et en prime, zéro emballage jetable. 

Faire ses glaces, c’est aussi remettre la main sur des gestes et des recettes d’antan. Une sorbetière mécanique, un vieux carnet de cuisine, une recette de sorbet à l’abricot écrite à la main… Il y a une mémoire matérielle et gustative à préserver. Ces objets, souvent transmis ou chinés, racontent une autre manière de consommer : plus lente, plus artisanale, plus consciente. Et quand la modernité s’en mêle, avec un petit mixeur ou un congélateur moderne, le résultat n’en est que plus délicieux. Et ça, aucune glace industrielle ne peut le battre.

Auteur : Marin TDM

Crédit Photo : vm2002/iStock