Vous déprimez en parcourant les rayons de jouets et trouvez que c'était mieux à votre époque ? Pourtant, chaque génération a ses produits cultes qui traversent le temps. À l'image du Tamagotchi ou des Kapla, nombreux sont les jouets et les licences qui ont marqué les plus jeunes, des années 60 jusqu'à en 2010. Guide des gadgets qui ont fait tourner plus d’une tête !

Années 60 : Barbie, reine des podiums

Impossible de passer à côté. Imaginée en 1959 par Ruth Handler, cofondatrice de Mattel, Barbie débarque avec ses longues jambes, sa silhouette et sa légendaire garde-robe, s'inspirant de la poupée allemande Bild Lilli. Elle dénote dès le départ par rapport aux poupées traditionnelles, destinées aux enfants. Mieux encore, Barbie a su s'adapter et s'ouvrir grâce à la diversité des modèles pour représenter toutes les particularités possibles. Au total, plus d'un milliard d'exemplaires vendus.

Années 70 : Goldorak, le robot venu des étoiles

C'était LE must-have pour tout enfant fan de dessins animés. Grâce à ses aventures sur Antenne 2, le robot de l'espace a également occupé les chambres des jeunes téléspectateurs. La figurine Mattel de 1978, le « Jumbo Shogun Goldorak » impressionne du haut de ses 60 cm, et des missiles qu'il est capable de tirer sur une distance maximale de deux mètres ! Commercialisée dans la précipitation, elle connaît des erreurs de boîtes (photos d'une mauvaise version, illustrations trompeuses) qui ont forgé sa légende. L'objet, très prisé des collectionneurs, est désormais culte. Bien au-delà des émissions Dorothée. 

Années 80 : Le Rubik's Cube, casse-tête à gogo

Imaginé par Ernő Rubik, un professeur hongrois passionné de géométrie, le jouet est à l'origine constitué de 26 petits cubes mobiles. Le Rubik's Cube, c'est la gymnastique des doigts et du cerveau que l'on peut trouver désormais sous différentes formes. Initialement conçu pour aider les étudiants à mieux visualiser les formes en 3D, on trouve une scène de speedcubing, une épreuve de rapidité qui fédère nombre de passionnés en France, dont l'Association Française de Speedcubing (AFS). Avec 43 trillions de combinaisons possibles, on n'a pas fini d'en voir.

Années 90 : Polly Pocket, des mondes miniatures à emportera

Un concept ingénieux : transformer un poudrier en mini-maison pour poupée. Ces petites boîtes compactes, ouvertes, dévoilent des décors et des figurines que l'on peut glisser dans la poche. Lancée en 1983 par Chris Wiggs, la licence Polly Pocket s'est vendue dans le monde à plus de 10 millions d'exemplaires. Ces jouets sont tellement une référence que Mattel a décidé de relancer une gamme avec un design rétro en 2018.

Années 2000 : Beyblade, le phénomène qui ne tourne pas en rond

« 3… 2… 1… » on connaît tous la réplique. Ces toupies japonaises, popularisées par les mangas, ont fait vibrer quiconque a réquisitionné les tables de ping-pong à la récré pour les transformer en stadium.  Créées par Takara Tomy au Japon en 1999, chaque Beyblade est unique, personnalisable niveau attaque, défense et endurance. Régulièrement, des grands championnats sont organisés, y compris en France.

Années 2010 : LOL Surprise : mystères dans la boîte

Introduites en 2016 par MGA Entertainment (déjà derrière Bratz), ces poupées mystérieuses dans leurs boules colorées promettent une découverte excitante à chaque unboxing. Avec leurs grands yeux expressifs et leurs accessoires, elles ont littéralement explosé les ventes : non contentes d'être des best-sellers aux États-Unis, elles représentaient aussi dans l'hexagone près d’un quart des ventes de mini-poupées entre 2017 et 2018, soit 1,2 million d'exemplaires !

Des podiums de Barbie aux boules mystères de LOL, chaque jouet raconte sa décennie. Et qu’il finisse en vitrine, en carton ou entre de nouvelles mains, le vrai fil conducteur reste le même : le plaisir de jouer traverse le temps. 

Auteur : Thomas L

Crédit Photo : Shanina/iStock